FAQ - Questions Fréquentes
FAQ : Questions fréquentes
Concernant les modalités
Ça dépend beaucoup de ce que tu souhaites travailler, et de ton fonctionnement (si tu as besoin de soutien important, ou au contraire si avances en autonomie entre les séances, grâce aux supports et exercices que je te donne).
La plupart des personnes que j’accompagne viennent entre 4 à 8 séances, ce qui correspond plutôt aux thérapies brèves.
Toutefois, d’autres personnes, qui souhaitent faire un travail beaucoup plus en profondeur, viennent durant un temps plus long.
Les deux sont possibles, et je m’adapte au cas par cas à ce dont tu as besoin.
Je ne t’impose jamais ni la durée, ni la fréquence de l’accompagnement. On échange ensemble au fur et à mesure, pour adapter tout ça.
En général, tu sens que l’accompagnement touche à sa fin quand :
- Ce pourquoi tu venais a évolué et ne te pose plus problème,
- Tu te sens plus apaisé.e
- Tu te sens en confiance pour continuer seul.e.
Là aussi, ça va dépendre de ce que tu vis, et de tes besoins.
Habituellement, les personnes que j’accompagne viennent 1 à 2 fois par mois (tous les 15 jours, toutes les 3 semaines, ou 1 fois dans le mois).
Dans la formule « psychothérapie » (celle qui est la plus demandée), je te donne des outils que tu vas pouvoir pratiquer entre les séances, et des supports (audios, vidéos), pour te permettre de creuser certains points.
Ça permet de soutenir tes avancées même si tu laisses du temps entre chaque séance.
Je ne conseille pas de laisser plus d’un mois, car la dynamique d’évolution est plus difficile à maintenir. En général, je ne conseille pas non plus de venir toutes les semaines, pour te laisser le temps d’intégrer ce qu’on a vu ensemble.
En général, je peux te proposer un RDV dans les 10 à 15 jours qui suivent.
Les créneaux du soir sont les plus demandés (après 17h). Si tu as des créneaux libres en journée, je peux souvent te recevoir plus rapidement.
En fonction de ta mutuelle, tu peux recevoir un remboursement (en général, pour un certain nombre de séance, ou jusqu’à un certain plafond). Pour cela, je peux te fournir une facture.
Je ne suis pas conventionnée, donc les séances avec moi ne sont pas remboursées par la sécurité sociale.
On me demande parfois pourquoi est-ce que je ne fais pas parti de ce dispositif. Pourtant, moi aussi je considère que toute personne qui en a besoin doit pouvoir consulter un professionnel et recevoir de l’aide.
En même temps, lorsque j’accompagne une personne, je suis pleinement impliquée auprès d’elle. Et pour cela, je fais le choix de recevoir au maximum 4 personnes par jour. Cela me permet de prendre un temps entre chaque séance et d’être vraiment disponible pour toi.
Par ailleurs, tout comme toi, j’ai un budget à équilibrer, entre les diverses charges du cabinet et les formations et accompagnements que je continue à suivre, pour t’aider toujours au mieux.
Or, les conditions proposées par le dispositif « mon parcours psy » ne vont pas du tout dans ce sens ! Le tarif du rdv est de 30€, ce qui me demanderait de recevoir les personnes à la chaîne pour rentrer dans mes frais. Ce n’est pas du tout la vision que j’ai de mon travail.
Toutefois, si tu préfères faire appel à un psychologue conventionné, tu en trouveras la liste dans cet annuaire : https://monparcourspsy.sante.gouv.fr/annuaire
Concernant les séances elles-mêmes
Il n’y a rien de spécial à préparer. Tu viens comme tu es, avec ce que tu vis. C’est mon travail de t’aider à formuler ce qui t’arrive. Je te pose des questions pour te permettre de clarifier ce que tu vis aujourd’hui, et ce vers quoi tu veux aller.
Par exemple, je pourrais te demander :
- Ce qui t’a poussé à prendre rdv, depuis combien de temps ça dure, et si tu as déjà fait des démarches à ce sujet
- Qu’est-ce que tu aimerais voir changer dans ta vie, concrètement ?
- Qu’est-ce que tu attends de l’accompagnement avec moi ? (Il n’y a pas de bonne ni de mauvaise réponse, et parfois on ne sais pas toujours répondre tout de suite, et c’est ok. Parfois, on sait juste que « ça ne va pas » et qu’on ne peut pas continuer comme ça. Mais on sait pas vraiment ce qu’on voudrait à la place, et encore moins comment faire. Bienvenue! Tout va bien, on va faire ça ensemble ! 🙂
La 1ère séance nous permet d’aller en détail dans ce que tu vis aujourd’hui, ce qui ne te convient pas, et ce vers quoi tu veux aller. Si ça n’est pas clair pour toi, aucun problème, c’est justement le but de cette séance de poser tout ça, et je t’aide à le découvrir en te posant des questions. (Je ne t’écoute pas parler sans rien dire!)
Les séances suivantes, je t’accompagne en fonction de ce que nous aurons défini ensemble, et de la formule choisie:
1. Entretien de soutien psychologique : Essentiellement dans l’échange verbal, je t’écoute et te pose des questions, pour te permettre de déposer ce qui te pèse et d’apporter de la clarté dans ce que tu vis.
2. Psychothérapie : nous utilisons la discussion ainsi que des outils qui permettent d’apaiser le corps, le mental, les émotions, et de te positionner différemment vis-à-vis de toi-même et des autres. Je peux aussi t’envoyer des supports audios ou vidéos pour continuer entre les séances ce qu’on aura vu ensemble.
C’est la formule si tu souhaites aller en profondeur, et dénouer une situation douloureuse dans laquelle tu te sens bloqué.e, t’apaiser sur le plan émotionnel, modifier des schémas qui se répètent dans ta vie, ou encore des difficultés relationnelles récurrentes.
Ça n’est pas la 1ère intention. On part d’abord de ce que tu vis aujourd’hui et qui te fait souffrir ou ne te convient pas, actuellement.
Dans les outils que j’utilise, plusieurs sont centrés sur le présent et ne nécessitent pas de creuser dans le passé pour être efficace.
Parfois, des choses anciennes peuvent remonter spontanément, car certains évènements n’ont pas été digérés, et remontent plus tard pour être traités. Ou encore, les choses qui te remuent aujourd’hui peuvent faire écho à ce que tu as vécu dans le passé. Par exemple, quelqu’un qui a du mal à dire non, et qui vit des situations difficiles autour de ça aujourd’hui, par exemple parce que « tout le monde profite de sa gentillesse ».
On va peut-être se rendre compte que c’est pas envisageable pour l’instant de dire non, parce que quand il était enfant et qu’il disait non, ça se passait mal (soit il était puni, soit on lui disait qu’il était « méchant » et il craignait de ne plus être aimé, par exemple). Le fait de voir cela permet de faire la paix avec soi, en comprenant que même ce qui nous dérange chez nous s’est d’abord mis en place pour nous protéger. Toutefois, lorsque ça n’est plus adapté à notre contexte actuel, il est temps de modifier ces schémas.
Dans tous les cas, je t’accompagne uniquement dans ce que tu es prêt.e à aller visiter. S’il y a des choses que tu ne souhaites pas aborder pour le moment, nous respectons ça durant les séances.
J’accompagne régulièrement des personnes qui vivent des angoisses envahissantes, des burn-out, ou qui ont des idées suicidaires.
Lorsque c’est très prononcé, il peut y avoir besoin d’un suivi médical à côté, au minimum avec ton médecin généraliste, ou parfois avec un psychiatre. Dans ce cas, et seulement si tu le souhaites, je peux être amenée à les contacter et être en lien avec eux, pour t’accompagner au mieux.
On me demande souvent ce que je pense des traitements (antidépresseurs, anxiolytiques…). Ce que j’ai observé dans mon expérience, c’est que si tu vas vraiment très mal, parfois tu n’es plus disponible psychiquement pour faire un travail qui te permet d’avancer. Dans ce cas, le traitement peut être une béquille qui te soutient, et cela peut être complémentaire du travail psychothérapeutique ensemble.
Pour moi, ce qui est important c’est de comprendre que le traitement peut te soutenir, mais ne règlera pas la situation ni ce qui t’a amené à te sentir si mal. Si tu prends uniquement des médicaments, sans faire de travail sur toi, le plus souvent il y aura une amélioration le temps du traitement, puis une rechute dans les mois ou les années qui suivent.
Dans le travail que l’on fait ensemble, je te propose d’agir sur deux plans :
1. T’aider à t’apaiser émotionnellement (grâce à la régulation émotionnelle, la régulation du système nerveux, et d’autres outils psychocorporels)
2. Aller regarder ce qui te met dans cet état, et comment on peut agir dessus. En effet, une dépression, des crises d’angoisse, un burn-out, ne surviennent pas « par hasard ». Il y a certainement des choses dans ta vie d’aujourd’hui qui te mettent sous pression ou ne sont pas alignées avec qui tu es vraiment. Tu peux avoir conscience de ces choses, ou parfois pas du tout. Tu peux alors te demander : « c’est quoi mon problème ? »
On va explorer ça ensemble pour mettre de la clarté sur ce qui t’arrive vraiment.
Spoiler : ça n’est JAMAIS parce que « tu fais des histoires pour rien », « tu es trop sensible », « une personne à problème » ou « une merde qui ne mérite pas mieux ». Il y a TOUJOURS des raisons à ton mal-être, et nous allons mettre en lumière ces causes pour ensuite agir dessus.
Oui, bien sûr. Tu n’as pas besoin d’être au fond du trou pour venir me voir ! J’accompagne toute personne qui souhaite mieux se connaître, retrouver du sens, de la sérénité, et de la légèreté dans sa vie.
Par ailleurs, j’accompagne souvent des personnes qui se sont beaucoup dévouées pour les autres, et n’ont pas l’habitude de « s’écouter ». Si c’est ton cas, tu te dis sûrement que:
- Tu fais des histoires pour rien
- D’autres ont des problèmes bien plus graves, et vont bien plus mal que ça
- C’est égoïste de vouloir aller bien alors que tant de gens souffrent.
Pour autant, tu as sûrement déjà remarqué que, quand on va bien, c’est plus facile d’être disponible pour les autres ! En vrai, tu n’as pas à choisir entre les autres ou toi. Tu peux t’occuper de toi ET que cela ait un impact positif aussi pour les autres.
Par ailleurs, ce que l’on vit, ce que l’on ressent est toujours subjectif. Ce qui va toucher une personne aura un impact différent sur quelqu’un d’autre. Même si ce que tu vis te paraît minime par rapport à d’autres, ça n’est pas forcément le cas !
Tes ressentis et tes émotions sont légitimes. Ces sont des indicateurs à prendre en compte. Si, à l’intérieur, tu sens que ça ne va pas, c’est que c’est le cas. Même si pour l’instant tu ne sais pas pourquoi.
Je vois souvent des personnes qui me disent, au 1er RDV : « j’ai tout pour être heureux.se, pourtant je me sens mal, je sais pas pourquoi, ça doit être moi qui ai un problème ». En réalité non. Le plus souvent, ce mal-être indique simplement que tu es déconnecté.e de toi-même, de qui tu es vraiment.
Et c’est justement sur cela que je t’accompagne : te permettre de te reconnecter à toi, de mieux comprendre et connaître tes fonctionnements, pour faire ensuite des choix beaucoup alignés avec qui tu es vraiment.
Je respecte de manière très stricte la confidentialité de nos séances. Tout ce que tu me confies reste entre nous.
Il y a un seul cas où la confidentialité est surpassée par l’obligation d’intervenir : si des violences sont faites envers des enfants ou des personnes vulnérables. Dans ce cas, la loi m’impose de le signaler, sinon il s’agit de non assistance à personne en danger. (Cette clause concerne absolument tout citoyen et tout professionnel).
Si nous sommes amenés à nous croiser au dehors, je ne ferai jamais référence à des choses que tu m’as dites au sein du cabinet.
De la même manière, je ne raconte jamais ce que tu me dis, et je ne donne jamais les noms des personnes que j’accompagne.
Il m’arrive d’aborder certaines situations auprès de mon superviseur, dans ce cas c’est de manière totalement anonyme, et uniquement auprès de ce professionnel qui est lui aussi tenu à une stricte confidentialité.
Si tu viens me voir de la part d’une amie, et que je l’accompagne également, je n’évoquerai jamais ta situation avec elle, ou inversement.
Si je t’accompagne déjà, cela veut dire également que je refuserai d’accompagner les personnes très proches de toi (des personnes de ta famille, ton conjoint.e…) car c’est important que cela reste ton espace à toi.
Si tu es suivi.e par un médecin, un psychiatre ou un autre professionnel de santé ou thérapeute, et si cela s’avère pertinent pour t’accompagner au mieux, je pourrai être amenée à échanger avec lui. Je te demanderai toujours ton accord avant. Et je ne partagerai que les grandes lignes ou les infos que tu as validées auparavant.